Souvent on me demande quels matériels j'utilise pour peindre.
Faut-il, acheter de la peinture en godets ou en tubes ? De qualité fine ou extra-fine ? Et pour le papier ! Lequel acheter ? Cellulose ou Coton ? Grain Fin, Torchon ou Satiné ?
Concernant les pinceaux, quelles tailles et formes prendre ? Et dans quels composants : En petit-gris, kolinsky, synthétique... ? La palette ! La prendre en métal, en plastique ou en porcelaine ?
Vous venez d'avoir un petit aperçu des questions qui me sont les plus fréquemment posées sur les réseaux sociaux et je vais tenter d'y répondre et de vous rendre les choses un peu plus clair. Tout d'abord commençons par parler de :
I - La Peinture
Il existe deux sortes de qualités de peinture en aquarelle. La Fine qui correspond à la gamme Etudiante et l'Extra-fine qui correspond à la gamme Artiste.
1 - Quelles sont les différences entre les deux gammes ?
L'aquarelle dite Fine à une palette de couleurs plus restreintes. La qualité des pigments n'est pas la même. La gamme Artiste est constituée de pigments rares et précieux pour certaines couleurs, d'où le prix plus élevé. La concentration de pigment est différente. La gamme Extra-fine est plus riche en pigment, plus intense et souvent elle est constituée de miel et de glycérine, ce qui la rend plus onctueuse et résistante dans le temps. Le broyage des pigments diffèrent entre les deux gammes, d'où la Fine et Extra-fine. Voilà, pourquoi toutes ces différences expliquent leurs écarts de prix.
2 - Godets ou Tubes ?
Alors, là, il y a deux écoles : Ceux qui sont pour les godets et les pros tubes, ceux-là vous expliqueront que la peinture en tubes et plus intenses et que la peinture en godets est plus terne. Ce qui n'est pas totalement faux.
Pourquoi la peinture en tube nous semble plus intense ?
Tout simplement, car elle est fraîche, elle sort tout juste du tube et n'a pas besoin d'être réhydratée. Mais sachez qu'une fois la peinture appliquée et séchée sur votre papier aquarelle, celle-ci perdra de son intensité quoi qu'il arrive, peu importe qu'elle sorte d'un godet où d'un tube.
La seule différence qu'il y ait entre les deux, c'est le prix. Un tube est plus cher. Mais sachez, qu'au final, il est plus économique d'acheter un tube, car avec celui-ci, vous pouvez remplir jusqu'à trois demi-godets, voir plus si vous prenez les gros tubes de chez Daniel Smith.
J'ai remarquée une petite différence chez Sennelier. Leurs peintures en tubes ne sèchent pas complètement comparé à leur peinture vendue en godet, elle reste pâteuse quand celle-ci est appliquée sur le bord d'une palette ou dans un godet. Je pense que c'est dû à la forte présence de liant et de miel.
Winsor & Newton, ne recommandent pas de mettre leurs peintures en tubes dans un godet. Mais d'acheter, directement, la peinture en godet. Pourquoi ? Je ne sais pas. J'ai testée et franchement, je ne vois pas de différence comme avec Sennelier sur le séchage. La peinture W&N, sèche très bien et elle se réhydrate parfaitement.
Vous allez souvent lire sur les réseaux sociaux, les blogs... Qu'il faut mieux pour commencer, acheter une petite palette, style palette de voyage avec 12 couleurs de qualité fine (gamme étudiante), type Cotman de chez Winsor & Newton...
Alors, je vais vous dire, Oui et Non. Pourquoi ?
Oui, au début, il faut commencer par une palette de couleurs restreintes (10-12 couleurs maximum). Car si vous achetez une palette de 48 couleurs dès le commencement, vous allez-être perdu. Vous n'allez pas chercher à créer des mélanges notamment pour les verts. Vous allez prendre directement le vert émeraude et en mettre de partout. Vous aurez, aussi, tendance et c'est même une certitude, à prendre de la peinture telle quelle est à l'appliquer directement sur le papier.
En Aquarelle, il est important de bien connaître sa palette et de savoir jouer avec ces couleurs. Vous devez savoir créer vos propres mélanges, c'est pour ça, qu'il est important dès le début de créer des nuanciers et explorer votre palette. Vous devez vous amuser avec celle-ci. Sachez qu'avec 10 couleurs bien choisies vous pouvez presque tout peindre en aquarelle. Après, vous pouvez enrichir votre palette avec de nouvelles couleurs. Mais ça ! ça dépendra, de ce que vous voulez peindre. La palette d'un portraitiste ne sera pas la même qu'un artiste botanique... (Je vous mettrai en bas de page la liste du matériel à avoir, dont les couleurs indispensables à avoir dans sa palette).
Je vous dis, Non ! à la gamme étudiante. Pourquoi ? Car vous serez vite frustré par le manque d'intensité des pigments. Votre peinture, vous semblera terne, fade et vous allez vite vous lacer de l'aquarelle, tout simplement à cause du manque d'intensité des pigments, les fusions entre les couleurs qui se feront mal, trop de granulation...
Il est important, dès le début, d'investir dans du bon matériel. Il vous faut, du bon papier, pas forcement du 100 % coton, qui coûte cher, surtout pour vous entraîner, un bon cellulose fait très bien l'affaire. Mais ça, j'y reviendrai plus loin. Il vous faut de bonnes aquarelles et là, je vous recommanderai d'acheter la gamme Artiste (Extra-fine) peu importe la marque et un bon pinceau polyvalent à pointe fine pour les détails. Du bon papier, un bon pinceau et de bonnes aquarelles, ça va vous changer la vie, vous serez content de votre travail, même si ce n'est pas parfait au niveau de la technique, vous allez avoir envie d'y retourner et c'est ce qu'il faut ! Il faut mieux avoir du bon papier, des aquarelles extra-fine et un bon pinceau polyvalent, qu'un excellent pinceau en poil de martre qui coûte cher et des aquarelles et papiers bas de gammes. Là, vous êtes voué à l'échec et c'est sûr et certain que vous allez arrêter l'aquarelle.
Je sais que tout cela, coûte relativement cher, mais Rome ne s'est pas battis en un jour. Vous n'êtes pas obligé de tout acheter en une fois. Mais un petit peu, tous les mois.
Commencez par acheter, un bloc de bon papier, puis un bon pinceau et les trois couleurs primaires, qui sont, le bleu de phtalo , un rouge de quinacridone et un jaune primaire. Vous serez étonné de l'étendu des mélanges qu'on peut faire avec ces trois couleurs. Amusez-vous à les explorer en créant différent nuanciers.
II - Le Papier
Il existe principalement deux sortes de qualité de papier, le Cellulose et le Coton.
Pour beaucoup d'artistes, il faut peindre qu'avec du 100 % coton et le cellulose est un papier bas de gamme. C'est Faux ! Il existe d'excellent papier cellulose comme le Bockingford que je vous recommande les yeux fermés. Je connais des artistes professionnels botaniques et naturalistes qui peignent avec ce papier. Pourquoi ? Tout simplement pour la facilité des retraits de peinture, il a un très beau blanc naturel ce qui en fait un excellent papier pour la peinture et l'illustration botanique et naturaliste. Il existe en grain fin, satiné et torchon.
Le papier cellulose est parfait pour débuter et s’entraîner, car il est moins cher que le papier 100 % coton.
Par contre, je ne vous recommande pas le papier Montval de chez Canson. Il supporte très mal les retraits. Il peluche vite et il donne un effet terne à votre peinture finale. Pareil pour le XL aquarelle de la même marque. Ce papier ne supporte pas les retraits. Il est bien pour croquer rapidement en extérieur et mettre 2, 3 coups de peintures, c'est tout !
Le Papier 100 % coton, peut-être perturbant, surtout, si vous êtes un débutant, car vous aurez l'impression de peindre sur du buvard et il va falloir revenir encore et encore pour rajouter de la peinture jusqu'à obtenir la bonne intensité, car ce papier absorbe beaucoup.
Les fusions de couleurs se font beaucoup mieux sur ce papier. Par contre, il est très difficile de faire des retraits à sec, d'où l'utilisation d'un médium à appliquer avant de peindre, préparation pour éclaircissement de chez Winsor & Newtom, par exemple. Sinon, il faut penser à faire les retraits de peinture, tout de suite dans le mouiller.
Il existe de très bons papiers coton comme le Mildford, le Saunders Waterford, le Fabriano Artistico, L'hannemhule, l'Arche (papier fragile, il ne supporte pas les effacements répétés de la gomme)...
Une chose est sûr, vous devez toujours prendre du papier aquarelle 300 g minimum pour peindre, jamais en dessous ! Et je vous conseillerai de l'acheter en bloc de papier encollé sur les quatre côtés, ce qui vous évitera de tendre votre papier et qu'il ne gondole surtout si vous travaillez dans le mouiller.
C'est à vous de trouver le papier qu'y vous conviendra et pour cela, vous devez en essayer plusieurs. Demandez, des échantillons de papiers dans vos magasins beaux arts.
Maintenant nous allons voir les différents grains de papier et à quoi ils servent ?!
1 - Grain fin
Le grain fin est le grain le plus utilisé. Avec ce grain vous pouvez tout peindre : Paysages, portraits, animaux, botanique... C'est le grain que l'on conseille au débutant, car il est facile à travailler, il n'a pas de difficulté particulière.
2 - Grain torchon
Ce grain, n'est pas conseillé au néophyte, car il possède un très gros grain, ce qui lui donne un effet un peu bosseler et pour quelqu'un qui ne sait pas le maîtriser la peinture ira dans ces creux, effet puits et créera des démarcations, des auréoles...
Ce grain est conseillé si vous voulez donner du relief, une texture à votre peinture notamment si vous peignez des rochers, des arbres, certains paysages et animaux.
3 - Grain satiné
Le grain satiné est uniquement utilisé en peinture et illustration botanique et naturaliste. Son grain est parfaitement lisse, aucun relief. Certains ne l'aiment pas du tout, car ils ont l'impression de peindre sur une nappe cirée. Ce papier demande d'être minutieux et de bien contrôler son geste pour ne pas déborder de son sujet, car la peinture glisse tout seul, d'où l'effet nappe ciré.
Si vous êtes débutant, je vous recommanderai pour commencer, ou pour vous entraîner de peindre avec un bloc de papier cellulose, grain fin ou satiné si vous faites de l'illustration botanique ou naturaliste, grammage 300 g, résistant aux retraits de peintures, avec un beau blanc naturel comme le Bockingford.
Pour le papier 100 % coton, je vous recommanderai d'acheter un bloc de papier en collé sur les quatre côtés, 300 g. Pour commencer le Fontaine de chez Clairfontaine, n'est pas trop mal. Achetez le Fontaine, quant-il est en promotion. Sinon, en papier abordable, je vous conseillerai le Saunders Waterford, c'est avec lui que je peins tous les jours où le Milford. Sinon, l'Artistico de chez Fabriano est très bien et il est plus résistant que l'Arche, qui est un papier plus doux et plus fragile.
Si, vous voulez faire de la botanique où du naturaliste, prenait un grain satiné, blanc ou extra blanc. En botanique votre papier doit être le plus blanc possible.
Maintenant, nous allons aborder les pinceaux. Ils en existent tellement, de toutes sortes, de toutes formes et de toutes matières. Les quels choisir ? Nous allons voir ça tout de suite.
III - Les Pinceaux
Nous peignons à l'aquarelle donc il est important d'utiliser des pinceaux conçus pour ce médium. Ça vous semblera peut-être logique, mais j'ai déjà vu, des débutants peindre avec des pinceaux qu'y n'était pas du tout adapter.
Le pinceau à aquarelle est fabriqué de telle sorte, que sa touffe est faite pour absorber une grande quantité d'eau et de pigment, ces pinceaux ont une excellente capillarité, ce qui n'est pas le cas des autres pinceaux comme pour la peinture à l'huile.
Maintenant, dans quelles matières acheter son pinceau ?
A une certaine époque, je vous aurai dit, en poils de martre (Kolinsky) ou en poil d’écureuil (petit-gris).
Mais de nos jours, il existe d'excellent pinceaux synthétique, ce qui n'était pas le cas avant. Donc, je vous dirai, que c'est, selon vos convictions personnels. Si vous ne voulez pas utiliser de pinceau en poils d'animaux, c'est votre droit.
Mais, maintenant, si vous n'avez rien contre, parlons des pinceaux petits-gris.
1 - Petit-gris
Ces pinceaux sont souvent recommandées aux débutant, car ils ont une certaine souplesse et ils sont abordables par rapport au Kolinsky. Ils ont aussi une bonne touffe, avec une bonne capacité d’absorption d'eau. Une fois mouillé, le pinceau retrouvera sa forme avec sa pointe.
En pinceau à lavis polyvalent avec une pointe fine, je vous recommanderai la série "803" de chez Raphaël en taille 2/0 et 2 pour des lavis plus grand.
Un pinceau indispensable à avoir dans son pincelier pour tout ce qui est retrait et effacement de tâche de peinture sur le papier, c'est la série "916" toujours chez Raphaël en taille 2, 6, 10.
2 - Kolinsky ( Red Sable)
Les pinceaux en poils de martre (rouge) sont les plus chers du marché et ils sont considérés comme les meilleurs. Leur réputation n'est plus à faire. Ces pinceaux sont faits pour la précision et le détail. Ils possèdent une pointe fine et nerveuse, avec une bonne capillarité. Leurs maniements demandent une certaine dextérité dans le geste, ils peuvent être un peu déroutant pour un débutant.
Je vous conseillerai la série "8404" de chez Raphaël qui est un pinceau équilibré, son ventre permet une bonne absorption de l'eau. Pour un travail botanique avec de petits détails, je vous recommande les tailles 6/0 ou 5/0 (pour les étamines et de fin poils sur les tiges de certaines fleurs), 3/0, 2/0, 1 et 2.
Vous avez aussi dans la même marque la série "8408" qui possède une pointe extra-fine, de forme effilée. Ce pinceau et fait pour la précision et le détail, il permet de nombreux effets. Il est utilisé en illustration botanique. Je vous recommanderai les tailles 2, 4 et 6.
Et pour faire de long trait fin ou des lettrages, je vous recommanderai d'avoir un traînard (pinceau liner) série "88026" sortie extra longue ou la série "8826" pointe extra fine à débit constant.
3 - Synthétique
Tout comme les Kolinsky et les petits gris ils existent plusieurs formes de pinceau synthétique : pointes fines, à lavis, brosse, langue de chat...
Souvent dans une même marque vous trouverez des pinceaux en poils naturels avec leurs équivalent en synthétique.
Je peux vous recommander chez Léonard la série "872RO"(couleur bois) Aquarellys (couleur noir), ce sont des pinceaux à lavis possédant une pointe fine pour les détails. Ce sont des pinceaux souples avec une excellente capacité de rétention d'eau. Ils sont idéals pour travailler dans le mouiller. Vous pouvez trouver leur équivalent chez Raphaël, les Softaqua, série "805" qui sont l'équivalent de la série "803" en petit-gris.
Pour les Aquarellys, je vous recommanderai les tailles 8, 5, 3, 2/0 voir 3/0 pour les petits détails.
Je viens d’acquérir récemment de nouveau pinceau synthétique. Mais ça, je vous en parlerai dans un prochain article, car certains sont en cours de test et d'autres sont encore à tester.
4 - Sable Blend (mélange martre/synthétique)
Cette nouvelle catégorie est assez récente. Elle nous vient des anglo-saxon et elle mélange à la fois poils de martre et poils synthétique.
Pour moi, ça était une véritable découverte dans le bon sens du terme.
Le représentant parfait dans cette catégorie et le pinceau R13 de chez Rosemary&Co .
Ce pinceau et formidable, si vous devez avoir qu'un seul pinceau, c'est celui-là ! Je l'ai testée pendant un an et l'essayer, c'est l'adopter. Je vous écrirai un article dessus prochainement. Il est disponible uniquement sur le site de Rosemary&Co, qui est une boutique artisanale de pinceau basé dans le Yorkshire en Angleterre.
Pour conclure, je vous dirai que le choix du pinceau dépend : de vos convictions (poils naturels ou synthétiques), de ce que vous, vous voulez peindre (détails, petits détails, ou pas du tout) et de votre style de peinture (loose, réaliste...). Si vous voulez travailler dans le mouiller, prenez plutôt un pinceau à lavis, si vous voulez un travail réaliste et de précision (travail dans le sec par exemple), ça sera un pinceau court, rond, à pointe fine voir extra-fine.
Vous allez devoir, essayer de nombreux pinceaux, avant de trouver celui qui vous conviendra.
Nous avons abordé les peintures aquarelles, les différents papiers, les pinceaux, maintenant il nous reste à voir les palettes.
Quelle palette choisir ?
IV - Les palettes
Il existe plusieurs sortent de palettes. Les palettes en métal, en plastique et en porcelaine.
Elles ont toutes leurs avantages et leurs inconvénients.
1 - Palette en métal
La palette en métal existe en 12, 24 et 48 demi-godets, mais en réalité leur capacité de contenance est plus importante.
Les avantages de cette palette :
Selon sa taille : sa grande capacité de stockage, elle est résistante au choc et au chute, surtout si vous peignez en extérieur, elle est relativement compacte, anneau à l'arrière pour la tenir à une main, facile de nettoyage.
Inconvénients : son poids, les parties mélangeurs qui ne sont pas d'un blanc pur.
Palette très pratique, pour stocker et transporter toutes ces couleurs avec soit, quand on peint en extérieur ou quand on part en vacances.
2 - Palette en plastique
Les palettes en plastique sont très pratiques. Grande capacité de stockage pour certaine, facile à bricoler pour y ajouter des demi-godets et ainsi augmenter leurs capacités de stockage, légère, souvent elles possèdent un trou à l'arrière pour pouvoir la tenir à une main, ainsi que des petits trous de différents diamètres pour y suspendre les pinceaux pendant qu'on peint debout, facile de nettoyage.
Inconvénients : souvent encombrante, fragile, pas du tout résistante en cas de chute (en extérieur), souvent la peinture tâche le plastique des parties mélangeurs donc ils ne sont plus blancs.
3 - Palette en porcelaine
La palette en porcelaine est le top de la palette surtout si vous peignez de la botanique. Cette palette possède un très beau blanc, qui est très proche de celui de votre papier, ce qui évite de gaspiller de la peinture et du papier en faisant plein de mélanges pour les tests de couleurs.
Ces palettes se nettoient extrêmement bien, juste un peu d'eau et de l’essuie-tout et il n'y a plus rien. La peinture ne tâche pas la porcelaine.
Elles existent en format de voyage, ou pour peindre en extérieur. Mais elles sont trop fragiles pour être transportées. Elles sont bien si vous voulez peindre dans votre jardin, mais je l'en mènerai pas avec moi en vacances, de peur qu'elle se casse.
Ces palettes sont des palettes d'atelier à laisser chez vous !
elles existent en plusieurs tailles avec des emplacements pour la peinture. Beaucoup d'artistes prennent juste une assiette rectangulaire et pose des dots de peinture tout au tour. Ce qui est mon cas.
Inconvénient fragile et souvent elles ne possèdent pas de couvercle en céramique ou en plastique pour protéger la peinture de la poussière, donc je vous recommanderai une fois la peinture sèche de recouvrir votre palette d'un film plastique alimentaire ou d'y poser une serviette.
Liste du matériel indispensable à avoir :
Pour résumer, je vous recommanderai d'investir dès le début dans du bon matériel de qualité Artiste, ce qui vous évitera bien des désagréments. Pour commencer il vous faudra : - Un bloc de papier cellulose, grain fin, format A4 ou A3, Bockingford. Qui est un excellent papier pour peindre tous les jours et pour les entraînements. - Un bloc de papier 100 % coton, grain fin, format A4 ou A3. Pour des petits budgets le Fontaine de Clair Fontaine et pour des budgets plus conséquent le Saunders Waterford ou l'Artistico de chez Fabriano. - Un carnet de croquis aquarelle ou mixe média, de petit format A5 ou A4 pour esquisser et pour vous entraîner. Les Moleskine aquarelle ou les carnets mixe média Stillman&Birn, zéta séries sont très bien, surtout la gamme Zéta qui est parfait pour de la botanique. - Un petit carnet de format A5 ou inférieur à emporter avec soit pour noter toutes vos idées, inspirations du moment et y mettre quelques coups de pinceaux. Petit carnet Moleskine ou autre par exemple. - Un pinceau polyvalent à pointe fine pour les détails, j'ai nommé le R13 de chez Rosemary&Co, qui est un pinceau de voyage à poil mixte. Il possède une excellente capillarité, bonne capacité d'absorption d'eau et de pigment pour des lavis ainsi qu'une pointe extrêmement fine pour de petit détail, il est compact, peut être emporté partout avec sois. Il tient dans une poche et il n'est vraiment pas cher. - Un pinceau effaceur pour effacer les tâches de peinture impromptues sur le papier, faire des retraits de peinture et pour estomper les bords trop net, les démarcations... j'ai nommée le 916 de chez Raphaël. - Pinceaux plats en soie de porc pour créer des effets d'herbes, de poils... - Un pincelier pour conserver et protéger vos pinceaux de la poussière et lors des transports. - Une palette en métal vide de 24 demi-godets pour stocker vos couleurs et l'emporter partout avec vous. Pourquoi 24 et non 12 ? Car elle sera vite remplie par de nouvelles couleurs et en plus avec un peu d'ingéniosité vous pouvez y stocker 39 demi-godets. Il faut mieux avoir quelques godets supplémentaires avec soit, que de rester frustré parce que vous aurez laissé des couleurs chez vous si vous peignez en extérieur. Important, pensez à faire un nuancier de la taille de votre palette que vous laisserez à l'intérieur de celle-ci. Petit conseil, achetez vos palettes en métal chez Amazon, elles ne sont pas chères du tout. Je vous ferai plusieurs petites vidéos vous montrant comment augmenter la capacité de stockage de votre palette en métal, comment remplir vos godets et votre nuancier, ainsi que comment créer un nuancier en éventail. - Un sachet de demi-godets pour remplir votre palette en métal. Vous trouverez des sachets de 50 voir de 100 demi-godets pour 12 €, chez Amazon. - Une palette ou une assiette rectangulaire en porcelaine pour vos mélanges de couleurs. - Quelques couleurs de qualité Artiste, en tube. Bleu de phtalo (primaire), bleu outremer, bleu de caeruleum, rouge de quinacridone/rose permanent (primaire), laque écarlate, jaune cadmium (primaire), jaune de citron. Avec ces sept couleurs vous pouvez créer toutes les autres ! Ces sept basiques sont nécessaires dans votre sélection. En revanche, un turquoise, de la terre d'ombre brûlée et un violet lumineux seront difficiles à recréer. Ils viendront compléter votre sélection de sept couleurs. Je vous conseille aussi de prendre un ocre jaune, un green gold/jaune chartreuse et un bleu de prusse pour créer de beaux verts lumineux et par la suite vous compléterez cette palette avec des couleurs qui vous plairont. Principalement, je peins qu'avec les aquarelles Isaro et Sennelier qui sont mes aquarelles favorites. Ces aquarelles sont fabriquées à base de miel. Pour les débutants, je vous conseillerai de débuter avec les Isaro, cette aquarelle se travaille très facilement, car elles contiennent peu de fiel, elles sont lumineuses, intenses et délicates à la fois. Ce sont des aquarelles artisanales, Belges, que vous pouvez acheter sur le site internet d'Isaro ou chez aquarelle et pinceau. Pour des aquarelles artisanales de qualités professionnelles, elles ne sont pas chères et les tubes sont extrêmement bien remplis. Sennelier, demande d'avoir plus d'expérience dans le maniement de l'aquarelle. Celle-ci, contiennent plus de fiel, les auréoles se font plus facilement si vous gérez mal la quantité d'eau et de pigment. Ce sont des aquarelles onctueuses, donc plus longue à sécher et leurs couleurs sont très intenses, il faut en mettre peu et bien diluer le pigment, sinon vous allez avoir un effet gouache et non un effet de transparence. Il m'arrive aussi d'utiliser quelques couleurs de chez Daniel Smith, notamment la gamme Primatek. Attention certaines marques d'aquarelle n'aiment pas être mélangées entre elles, elles vous créeront des auréoles... car les pigments se repousseront entre eux. Donc, faite des tests avant au brouillon. - Du fluide de masquage coloré bleu pour réserver des zones de blanc. - Un petit flacon pulvérisateur d'eau pour réhydrater vos godets. - Optionnel : préparation pour éclaircissement (Winsor&Nexton). - Optionnel : médium à séchage lent (Winsor&Newton). - Optionnel : une éponge magique pour aquarelle, que vous pouvez acheter au Géant des Beaux Art. Cette éponge sert à effacer les tâches tenaces de peinture, feutre... ainsi que de créer des blancs. Mais, il faut y aller doucement si vous ne voulez pas abîmer votre papier, car ces éponges sont abrasifs. - Du papier calque pour transférer au propre vos dessins sur le papier aquarelle. Celui-ci, ne supporte pas les différents coups de gomme et le sillon répété du crayon à papier. - Optionnel : une tablette lumineuse Gaomon, format A3 pour dessiner et pour décalquer. - Optionnel : un chevalet de table, A3. - Deux pots d'eaux, un pour rincer votre pinceau sale et un autre ou l'eau restera propre qui servira pour les mélanges. - Une gomme mie de pain Faber-Castell (dans une boite) pour estomper les traits de votre dessin qui a été reporté au crayon graphite sur votre papier aquarelle. - Une gomme bien blanche pour effacer. - Une gomme de précision en stylo et électrique Derwent ou Mont Marte. - Crayons graphites HB, 2H, 4H, 2B. Les Faber-Castell grip sont très bien - Critériums 0,3 mm HB et 0,3 mm 2H. Pour des dessins fins et précis. - Un bon taille crayon (Faber-Castell). Je tiens à préciser, que je ne suis sponsorisée par aucune marque et ne touche aucune commission de leurs parts. Les marques que je vous ai citées plus hauts, sont celles que j'ai testée personnellement et que j'achète et utilise tous les jours pour travailler.
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